Observations principales de l'édition 2021-2022 du Sondage sur le mieux-être et le milieu d'apprentissage des élèves

20 mai 2022

Les indicateurs de la santé mentale des élèves pointent dans la mauvaise direction.

La proportion d’élèves de la 6e à la 12e année qui disent avoir ressenti des symptômes d’anxiété ou de dépression a augmenté. En 2021-2022, 47,8 % des élèves ont rapporté des symptômes d’anxiété, une augmentation de 32,6 % depuis 2015-2016. De la même manière, 41,7 % des élèves ont signalé des symptômes de dépression en comparaison à 31,2 % en 2015-2016.

 

 

Peu d’élèves suivent les recommandations en matière de modes de vie sains.

En 2021-2022, les élèves de la 6e à la 12e année ont continué à ne pas dormir assez, à ne pas faire suffisamment d’activité physique et à passer trop de temps libre devant l’écran. En 2021-2022, 30,2% des élèves ont dit suivre la dose de sommeil recommandée de 8 heures ou plus chaque nuit et 22.2% des élèves suivait la durée quotidienne recommandée d’activité physique d’intensité modérée à élevée. À l’inverse, 85,5% des élèves dépassaient la limite quotidienne recommandée de 2 heures de loisir devant l’écran.

 

 

Les élèves qui s’identifient non binaires, bispirituels ou toute autre identité non conforme au genre, ci-après dénommés « élèves non binaires », rapportent une moins bonne santé mentale et physique que leurs pairs.

Le CSNB utilise le terme « non binaires » comme terme générique pour désigner les individus qui considèrent que leur genre ne se limite pas exclusivement au genre féminin ou masculin ni au concept de femme ou d'homme suivant la classification du genre de Statistique Canada. Le CSNB reconnait que ce ne sont pas tous les individus inclus dans la catégorie non binaire des données qui utilisent ce terne pour identifier leur propre genre.  

En 2021-2022, les élèves non binaires de la 6e à la 12e année ont signalé de piètres résultats de santé mentale. Le pourcentage d’élèves non binaires jugeant leur santé mentale très bonne ou excellente était de 7,4 %, contre 40,2 % des élèves qui s’identifient masculin ou féminin. De plus, 86,0 % des élèves non binaires ont déclaré avoir ressenti des symptômes d’anxiété ou de dépression au cours des 12 mois précédant le sondage.

 

Ce même groupe démographique rapporte de piètres résultats de santé physique. Seuls 24,4 % des élèves non binaires jugeaient leur santé très bonne ou excellente, contre 56,6 % de ceux qui s’identifient masculin ou féminin. De la même manière, beaucoup moins d’élèves non binaires ont dit dormir suffisamment (14,3 % contre 31,1 %) et faire assez d’activité physique d’intensité modérée à élevée chaque jour (11,9 % contre 22,7 %).

 

Le tabagisme et la consommation d’alcool et de cannabis ont diminué chez les élèves.

La proportion d’élèves qui consomment de l’alcool ou d’autres drogues a diminué depuis la dernière édition du sondage. Le pourcentage d’élèves de la 6e à la 12e année qui fument chaque jour ou à l’occasion a diminué de moitié : de 13,6 % en 2018-2019 à 6,2 % en 2021-2022. De plus, 17,8 % des élèves ont dit boire régulièrement de l’alcool en 2021-2022 (contre 24,0 %), et 15,9 % ont dit avoir consommé du cannabis au cours des 12 mois précédant le sondage (contre 20,8 %).