La loi créant le CSNB mentionne expressément les recommandations du Conseil fournies au ministre de la Santé. À part cette mention, il n’y avait aucune indication sur la façon de procéder.
En 2011, les premières recommandations ont été élaborées en fonction des travaux qu’effectuait le Conseil à ce moment-là. En 2012, on s’est posé la question à savoir si de nouvelles recommandations devaient être créées, ou s’il fallait accorder plus de temps pour travailler sur les recommandations de 2011. Cette incertitude a persisté pendant quelques années, puis il a été décidé en 2016 que le CSNB présenterait des recommandations tous les ans et ferait aussi des comptes rendus sur celles formulées les années précédentes. De plus, le processus à suivre pour déterminer et formuler les recommandations est devenu plus clair et cohérent.
De nombreuses leçons ont été apprises en rapport avec les mécanismes de mobilisation et le travail d’évaluation du CSNB depuis 2008. Ce ne sont pas seulement les membres et le personnel du Conseil qui ont tiré profit de ces leçons, mais aussi les parties prenantes dans l’ensemble de la province qui ont une influence sur l’amélioration de la qualité des services de santé ou un intérêt à l’égard de celle-ci. Les leçons couvrent un grand nombre de sujets et d’activités. Ainsi, pour concentrer ses efforts au cours de l’année, le CSNB examinera aussi les enjeux et les priorités qui touchent actuellement le système de santé, et se fondera sur le recoupement entre ces deux éléments pour choisir un sujet pour les recommandations de l’année suivante.
S’il y a lieu, les recommandations seront axées sur les collectivités et seront présentées en fonction d’une approche à triple objectif (amélioration des soins, de la santé et des coûts), tout en gardant à l’esprit que le Conseil accorde une importance particulière à la qualité des services de santé et à la santé de la population.
Une fois qu’un axe prioritaire sera choisi, le CSNB consultera diverses parties prenantes à propos du sujet des recommandations, entre autres, le ministère de la Santé, les régies régionales de la santé ainsi que d’anciens représentants du gouvernement et des parties prenantes communautaires. De nombreux échanges auront aussi lieu avec le personnel et les membres du Conseil lors de réunions de groupes de travail et du conseil d’administration. De plus, le personnel du Conseil profitera d’autres possibilités de communiquer son approche et de confirmer qu’elle convient.
Des supports visuels et d’autres outils, comme des résumés graphiques, peuvent être créés pour faciliter la compréhension et la diffusion des recommandations, et une fois que les documents définitifs seront prêts et auront reçu l’approbation finale du Conseil, le président et le directeur général du Conseil les présenteront au ministre de la Santé.