La clarification des responsables de la planification, du financement et de la gestion globale des services de santé sert d’arrière-plan à la plus récente recommandation au ministre de la Santé du Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick (CSNB). Vu l’absence d’une entité ayant la responsabilité globale des services de santé primaires, le CSNB recommande un cadre d’imputabilité qui peut déterminer une telle entité et mandater les cibles de la qualité des services, des cibles qui sont requises pour mesurer le rendement et offrir au public des rapports transparents.
Un cadre d’imputabilité définit les responsabilités et contiendrait une collection de cibles de rendement essentielles pour mesurer la qualité des services de santé primaires. La recommandation requiert que le cadre d’imputabilité soit développé par le ministère de la Santé et les Régies régionales de santé (RRS), dans le but que les RRS deviennent les entités responsables des services de santé primaires et pour la gestion courante du cadre d’imputabilité.
« Un cadre d’imputabilité établirait les règles de base pour clarifier les responsabilités des RRS et le soutien du ministère de la Santé, » affirme Stéphane Robichaud, directeur général du CSNB, « avec ces cibles, et un responsable global des services de santé primaires, les Néo-Brunswickois et les intervenants du système seraient capables de reconnaître les améliorations lorsqu’elles se produisent, et de poser les questions difficiles lorsqu’elles ne se produisent pas. »
Le CSNB a passé les 12 derniers mois à consulter divers intervenants et à revoir les leçons apprises de son travail pour générer des discussions au sujet des domaines prioritaires pour les recommandations et comment le mieux les décrire. Même si le Nouveau-Brunswick a fait bien des efforts pour faire des services de santé primaire un domaine prioritaire d’amélioration, la grande variabilité dans la qualité des services de santé, identifiée dans les données du CSNB, illustre le besoin de clarifier la responsabilité pour assurer un accès équitable à des résultats positifs pour tous les Néo-Brunswickois.
« Assumer le rôle de leader sur la question des services de santé primaire bénéficierait aux RRS au niveau de la planification globale et de la prestation des services, » déclare Robichaud, « Après avoir travaillé avec le ministère de la Santé pour élaborer un cadre d’imputabilité et choisir les résultats, les RRS pourraient travailler avec les fournisseurs de santé primaire, comme les médecins de famille et les infirmières praticiennes, pour développer des stratégies d’amélioration. »
L’importance d’avoir des méthodes communes pour mesurer les ressources humaines en santé primaire, afin de faciliter la planification et l’allocation des ressources selon les besoins communautaires, est comprise au sein de la recommandation. Celle-ci a été présentée au ministre de la Santé le 31 mai aux bureaux du CSNB. À partir de 2017-2018, le CSNB publiera des recommandations sur une base annuelle, et rapportera aussi de façon annuelle sur le statut de ses recommandations précédentes.
Le CSNB est un organisme indépendant qui mesure, surveille et évalue le rendement du système de santé du Nouveau-Brunswick et qui a aussi pour mandat d’engager les citoyens dans l’amélioration des services de santé.