Les obstacles aux services, y compris l’accès aux rendez-vous en temps opportun, ont un effet négatif sur les expériences des Néo-Brunswickois avec les médecins de famille, les visites à la salle d’urgence et plus, selon le Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick (CSNB).
Avec la publication d’Être patient : l’accessibilité, la santé primaire et la salle d’urgence, la première série de résultats publiés provenant de la 3e édition de son Sondage sur la santé primaire, le CSNB a analysé les expériences de plus de 14 500 citoyens pour identifier les résultats et les tendances que le public et le système de santé doivent confronter. « Il fait partie de notre mandat législatif de parler aux Néo-Brunswickois de la qualité de leurs soins de santé, et plus de 90 % des gens de la province visitent ces services comme premier point de contact », affirme Stéphane Robichaud, directeur général du CSNB. « Avec cette information, les citoyens peuvent dire aux preneurs de décisions ce qui leur tient à cœur et quelles décisions sont acceptables pour eux. »
Les services de santé primaires se définissent comme le premier endroit où les gens vont lorsqu’ils ont des préoccupations en santé, souvent chez un médecin de famille, une infirmière praticienne ou un autre professionnel de la santé. Ces soins comprennent habituellement les soins de routine, les soins pour les problèmes de santé urgents, mais mineurs ou communs, les soins en santé mentale, les soins de maternité ou des enfants, la coordination avec les soins à domicile, la promotion de la santé et la prévention des maladies, les consultations en nutrition et les soins palliatifs. Le sondage permet d’examiner quelques éléments clés des services de santé primaires tels que l’accessibilité, l’utilisation des services, la satisfaction avec les services, la communication avec le médecin et les obstacles aux services de santé, entre autres.
Voici les principales observations dérivées des résultats du sondage :
- Le pourcentage de citoyens qui peuvent obtenir un rendez-vous avec leur médecin de famille dans les cinq jours continue de baisser pour la province, de 60,3 % en 2014 à 55,8 % en 2017.
- Il y a une grande variabilité entre les communautés du N.-B. quand il s’agit d’avoir un rendez-vous avec son médecin de famille dans les cinq jours, du plus bas à 19,5 % au plus haut à 75,4 %.
- On estime que 47 000 Néo-Brunswickois qui ont un médecin de famille se servent de la salle d’urgence comme lieu habituel de soins.
Un fichier Excel est aussi publié avec Être patient; il renferme environ 200 indicateurs qui ont été tirés du sondage.
« Cette information doit jouer un rôle clé dans les décisions à venir dans le système de santé, » souligne Robichaud, « avec les changements à notre population, nos finances et nos ressources en santé, les responsables des services de santé peuvent grandement bénéficier lors de la mise en place de programmes pour remplir les besoins de la population. »
Les citoyens ont répondu à ce sondage téléphonique entre les mois de février et juin 2017, dans toutes les régions de la province. Le grand nombre de répondants signifie que la plupart des communautés dans la province peuvent avoir accès à des résultats qui identifient les besoins spécifiques de la communauté, ses forces et ses domaines à améliorer. Pendant l’année, le CSNB publiera des analyses additionnelles des résultats de sondage, y compris les facteurs de risque de la communauté pour les problèmes de santé chroniques, et d’autres.
Le CSNB est un organisme indépendant qui mesure, surveille et évalue le rendement du système de santé du Nouveau-Brunswick et qui a aussi pour mandat d’engager les citoyens dans l’amélioration des services de santé.