Les chercheurs ont étudié quatre types d'activités sur écran: les réseaux sociaux, la télévision, les jeux vidéo et la navigation sur l'ordinateur. Les résultats montrent que les jeux vidéo et la navigation sur l'internet ne seraient pas des activités liées à une augmentation des cas de dépression à l'adolescence, contrairement aux réseaux sociaux et à la télévision. Ainsi, les chercheurs estiment que plus les ados passent de temps devant ces deux derniers types de plateformes, plus leur estime de soi diminue. Par exemple, plus l'état dépressif influence les choix de visionnement d'un individu, plus les algorithmes des médias sociaux suggèrent et fournit des contenus similaires et plus ils sont exposés à ces contenus, ce qui a pour effet d'entretenir et d'aggraver la dépression. Raison de plus pour les jeunes et leurs parents de mieux contrôler le temps qu'ils passent devant des écrans, affirment les chercheurs.
Aussi:
Increases in social media use and television viewing associated with increases in teen depression - University of Montreal
Santé de la population