Il y a deux maisons de soins palliatifs dans la province, soit à Fredericton et à Saint-Jean. Deux autres verront le jour, dont une bilingue à Moncton. Mais selon la présidente de l’Association des bénévoles de l’hôpital George-L.-Dumont, il en faudrait aussi une francophone. Josée Maltais travaille avec un groupe sur ce projet depuis trois ans. Selon elle, c’est mieux d’avoir une institution où les Acadiens pourraient se retrouver dans leurs façons d’être. L'Association des soins palliatifs du Nouveau-Brunswick craint toutefois que le défi d’embaucher des employés bilingues dans le secteur de la santé se traduise simplement en l’absence complète de soins bilingues. C’est le même son de cloche du côté du coordonnateur régional des soins spirituels du réseau de santé Vitalité. Selon Mme Maltais, un tel service assurerait une qualité de vie meilleure aux personnes, ce qui est, selon elle, le but des soins palliatifs. Elle rappelle que, pour voir la réalisation d'un tel projet, il faudra convaincre le gouvernement et engager la communauté.
Expérience des soins