Certains spécialistes en santé sont d’avis que les francophones de la province doivent dépendre des universités des autres provinces pour recevoir un diplôme et que rien ne les oblige à revenir pratiquer dans la province après leurs études. Par exemple, le N.-B. n’offre pas de formation universitaire en dentisterie. En 2017, un seul Néo-Brunswickois a été admis en médecine dentaire au Québec. Sept autres programmes en santé seraient seulement accessibles en français à l’extérieur de la province. Il existe toutefois un programme pour permettre aux étudiants de certaines disciplines de revenir au N.-B. pour leurs stages cliniques. Mais aux dire d’un étudiant, ce sont les régions plus éloignées qui sont pénalisées par le système. Selon le propriétaire d'une clinique de physiothérapie située à Bathurst, il n'y a pas assez de jeunes diplômés qui reviennent dans leur région d'origine après leurs études à l'extérieur de la province. Selon ce dernier, la moitié des diplômés originaires du N.-B. en formation à L’Université d’Ottawa y restent pour pratiquer en Ontario ou au Québec. Il constate que le gouvernement provincial fait un effort pour aider les cliniques à recruter des stagiaires, mais il aimerait un coup de pouce supplémentaire.
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