Trop de francophones du N.-B. dépendent des universités des autres provinces pour leurs études en santé

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Viabilité
mars 07, 2018

Certains spécialistes en santé sont d’avis que les francophones de la province doivent dépendre des universités des autres provinces pour recevoir un diplôme et que rien ne les oblige à revenir pratiquer dans la province après leurs études. Par exemple, le N.-B. n’offre pas de formation universitaire en dentisterie. En 2017, un seul Néo-Brunswickois a été admis en médecine dentaire au Québec. Sept autres programmes en santé seraient seulement accessibles en français à l’extérieur de la province. Il existe toutefois un programme pour permettre aux étudiants de certaines disciplines de revenir au N.-B. pour leurs stages cliniques. Mais aux dire d’un étudiant, ce sont les régions plus éloignées qui sont pénalisées par le système. Selon le propriétaire d'une clinique de physiothérapie située à Bathurst, il n'y a pas assez de jeunes diplômés qui reviennent dans leur région d'origine après leurs études à l'extérieur de la province. Selon ce dernier, la moitié des diplômés originaires du N.-B. en formation à L’Université d’Ottawa y restent pour pratiquer en Ontario ou au Québec. Il constate que le gouvernement provincial fait un effort pour aider les cliniques à recruter des stagiaires, mais il aimerait un coup de pouce supplémentaire.

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