Le sondage de l’INSPQ, réalisé en fév. révèle que la pandémie et les mesures de confinement ont occasionné des bouleversements importants dans les conditions de vie se traduisant par des changements dans la pratique d’activité physique, la qualité du sommeil, le temps d’écran et la consommation de malbouffe. Il révèle que :
- Des détériorations ont eu lieu dans cinq des six habitudes de vie comparativement à avant la pandémie : augmentation du temps consacré aux écrans, de la préoccupation à l’égard du poids et de la consommation de malbouffe, diminution de la qualité du sommeil et de la pratique d’activité physique;
- Les jeunes adultes étaient plus nombreux à rapporter une détérioration de leurs habitudes de vie, particulièrement dans la pratique d’activité physique, le temps passé devant l’écran, la consommation de malbouffe et de fruits et légumes ainsi que et la préoccupation de leur du poids; et
- Quatre adultes québécois sur 10 avaient rapporté une détérioration de trois ou plus des six habitudes de vie, comparativement au même moment avant la pandémie.
L’institut admet que la détérioration de certaines habitudes de vie est préoccupante en raison de ses impacts possibles à moyen et long terme sur certaines maladies chroniques et la santé mentale. Elle ajoute que des alternatives et des incitatifs pour aider la population à maintenir de saines habitudes de vie pourraient être mis en place. Il sera d’autant plus important, conclut l’INSPQ, que des stratégies visant au maintien d’environnements favorables aux saines habitudes de vie et à une bonne santé mentale soient implantées dans une phase de réhabilitation post COVID-19.