L'Université de Sherbrooke révèle que 38 % des gens qui ont eu la COVID-19 au cours de la dernière année rapportent des symptômes récents de dépression majeure. Il s'agit d'un taux deux fois plus élevé que celui observé dans la population générale (17 %). Après avoir considéré les facteurs psychosociaux ou économiques, la chercheuse principale est d’avis que le diagnostic marque une différence dans les résultats. Des hypothèses ont déjà suggéré que la COVID-19 pourrait entraîner des conséquences sur le système nerveux ou endommager le cerveau, favorisant des symptômes dépressifs graves. S'il y a plus de symptômes chez les gens qui ont eu un diagnostic que chez ceux qui ont vu la maladie de près, avec le stress de l'isolement, la chercheuse appuie l'hypothèse que l'infection engendre des perturbations biologiques. Avec ces données, la chercheuse souhaite sensibiliser la population face à la COVID longue.
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Quebec researchers find tie between COVID-19 and major depression, suicidal thoughts - The Canadian Press
Les survivants de la COVID-19 seraient deux fois plus susceptibles de développer des symptômes de dépression majeure
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avril 13, 2021