Le manque de services pour aider les utilisateurs de drogues par injection à Moncton affecte les services aux urgences

Note : Ce résumé a été produit à partir de la nouvelle sous Lire l'article ci-dessous. Si vous avez des questions, prière de les acheminer à cette source.

juin 15, 2021

Selon l’American Journal of Public Health, environ 1 % des Néo-Brunswickois consomment des stupéfiants par voie intraveineuse. La province serait devenue, après la C.-B., l’endroit avec la plus forte proportion d’utilisateurs de drogues par injection au pays. Les problèmes sociaux causés par la toxicomanie dans la région de Moncton se font sentir dans ses salles d’urgence. Selon le Réseau de la santé Horizon, 297 patients ont été admis aux urgences de l’Hôpital de Moncton en 2019 et 2020 en raison d’une surdose. Les utilisateurs de drogues injectables se présentent fréquemment à l’urgence pour traiter une infection superficielle comme un abcès au site d’injection. Les méthamphétamines causent également des épisodes de psychoses, ce qui mobilise beaucoup de personnel soignant du service d’urgence. Les intervenants travaillant auprès des populations vulnérables estiment que les problèmes associés à la toxicomanie au N.-B. sont le résultat d’un laisser-faire et d’un sous-financement dans plusieurs services sociaux. Selon un urgentologue, il est difficile de venir en aide à cette population sans l’existence d’un programme d’intervention rapide.

Lire l'article