La pandémie aurait durement affecté la santé sexuelle et reproductive des femmes

Note : Ce résumé a été produit à partir de la nouvelle sous Lire l'article ci-dessous. Si vous avez des questions, prière de les acheminer à cette source.

août 17, 2021

Il s’agit, selon les chercheurs de l’Université de Sherbrooke, d’un constat observé partout dans le monde. Ils constatent qu’en délestant certains services de santé, en fermant les écoles ou en imposant des restrictions liées aux déplacements (confinement, couvre-feu), les gouvernements auraient porté atteinte aux droits liés à la santé sexuelle et reproductive des femmes. La revue a établi que l’accès à ces services a été perturbé dans sept pays sur 10. Dans 114 pays, plus de 47 millions de femmes n’ont pu avoir accès à des contraceptifs. À cela s’ajoute l’augmentation des violences sexuelles. Les données indiquent qu’une période totalisant six mois de confinement a mené à quelque 31 millions de cas additionnels de violence sexuelle. Les auteurs recommandent la mise en place d’un seuil minimum de services garantis, sans égard à la situation de crise, en passant par une augmentation des services ainsi que de leur financement et la mise en place de mesures spécifiques liées à la violence, notamment auprès des corps de police.
Aussi:
COVID-19 caused a global setback in reproductive and sexual health rights, especially for women - The Conversation

Lire l'article