INSPQ: La taxation des boissons sucrées est une mesure de santé publique prometteuse

Note : Ce résumé a été produit à partir de la nouvelle sous Lire l'article ci-dessous. Si vous avez des questions, prière de les acheminer à cette source.

Santé de la population
juin 21, 2018

Pour lutter contre les maladies chroniques et l’excès de poids, la réduction de la consommation de boissons sucrées est devenu un objectif prioritaire pour bien des instances de santé publique à travers le monde. Certains pays ont déjà mis en oeuvre une taxe sur les boissons sucrées. L'Institut National de la Santé Publique du Québec a analysé la taxation comme politique publique pour informer les décideurs et pour soutenir les actions de santé publique. Voici certaines conclusions du rapport :

  • Les études montrent une diminution des achats des boissons taxées à court et à moyen terme suivant la mise en place d’une taxe d’accise sur les boissons sucrées;
  • Les connaissances scientifiques disponibles appuient l’hypothèse de substitution des boissons taxées par des boissons plus saines comme l’eau, mais aussi par d’autres boissons caloriques;
  • Le type de taxe, le taux de taxation et le choix des boissons ciblées peuvent jouer un rôle dans les effets de la taxe sur la substitution des boissons taxées, l’équité, l’offre de boissons et les revenus générés. La taxe doit se baser sur des objectifs de taxation clairement définis et classés par ordre d’importance;
  • Dans le contexte québécois, la mise en place d’une taxe sur les boissons sucrées représente une mesure de santé publique prometteuse pour un plan d’action visant la consommation de boissons sucrées et la saine alimentation. Une analyse des enjeux d’application est nécessaire, notamment l’évaluation de la faisabilité d’une taxe efficace.
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