Des parents de la province qui témoignent de leur expérience au sein du système public de santé affirment ne plus savoir où se tourner pour obtenir de l’aide pour leurs enfants atteint de sévères problèmes de toxicomanie. Ils reprochent au gouvernement provincial le peu de services offerts aux toxicomanes. Leurs jeunes ont eu des séjours en psychiatrie, en centre de désintoxication et à la Fondation Portage, un centre de traitement de réadaptation en toxicomanie réservé aux mineurs. Dans certains cas, ils se rendent à l’urgence et le personnel médical les renvoit à la maison. Huit centres de désintoxication existent au N.-B. et offrent un séjour de cinq à 10 jours de sevrage. Selon le gestionnaire au Services de traitement des dépendances de Campbellton, plus de 80 % des toxicomanes souffrent d’une problématique de santé mentale. Dix-huit lits y sont disponibles, donc six pour le sevrage traditionnel et 12 pour le traitement des troubles concomitants. Ainsi, il n’existe que 12 lits pour soigner l’entièreté des toxicomanes adultes atteints d’un problème de santé mentale dans la province.
Expérience des soins