L’étude associe la pandémie à une détresse psychologique plus élevée qu’avant la crise sanitaire. Toutefois, elle révèle que le passage au télétravail aurait diminué les symptômes de fatigue, d’épuisement physique et psychologique liés au travail. L’enquête canadienne, menée pendant la première vague, démontre que 40 % des répondants souffrent de détresse psychologique en lien avec le travail depuis le début de la pandémie. Avant, ce taux était de 35,8 %. Les données indiquent aussi que:
- 23,3 % des répondants ressentent des symptômes d’épuisement professionnel;
- 20,4 % ont recours à des médicaments psychotropes;
- 18,8 % craignent d’être contaminés par le coronavirus;
- 12,4 % rapportent des symptômes de dépression; et
- 9,9 % vivent de l’anxiété.
Les données démontrent une diminution de 6 % de l’épuisement au travail attribuable au télétravail. Les chercheurs croient que la conciliation travail-famille est un facteur important dans l’apparition de l’épuisement professionnel et cet état s’est atténué avec le travail à la maison, qui requiert moins de déplacements et permet plus de flexibilité. Par contre, d'autres études associent le télétravail à des facteurs de risque de l’épuisement professionnel reliés à la charge de travail variante, le nombre d’heures travaillées et aux conflits travail-famille.